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Les effets psychologiques du scrolling sans fin sur les réseaux sociaux

Ahhh, le scrolling… Une pratique plus que répandue, un nom accrocheur, une activité qui s’inscrit pleinement dans « l’ère du temps » ! Si seulement ce n’était que ça…Une règle presque universelle voudrait que toute chose ne devienne nuisible qu’en cas d’abus. Mais ce serait se leurrer que d’appliquer cette logique au scrolling, tout simplement parce que les environnements des réseaux sociaux (leur ergonomie) sont conçus pour en faire de véritables Rabbit Hole. Dans cet article, Kotplanet te présente quelques effets psychologiques liés au scrolling sans fin sur les réseaux sociaux.

Si tu veux, Kotplanet te montre : Comment réduire son temps d’utilisation des réseaux sociaux

1/ Déclin des fonctions cognitives

C’est bien connu : tout muscle qui ne s’exerce pas s’atrophie. Mais savais-tu que cela s’applique aussi à ton cerveau ? L’état de sédentarité lié au scrolling est également un état d’inactivité cérébrale, dans le sens où l’on consomme passivement du contenu sans stimulation cognitive réelle. Après une journée de cours, ton cerveau a besoin de récupérer activement, et pas simplement en scrollant sur TikTok. Contrairement à la lecture, à l’apprentissage actif ou à la résolution de problèmes, le scrolling sans fin ne sollicite pas notre capacité d’analyse, de réflexion ou de mémorisation. À long terme, cela peut même affecter ta capacité d’attention et de concentration et ça, c’est pas top pour tes révisions.

2/ Comparaisons infinies

Ils ont plus d’impact que tu ne le penses

Tu es là, dans ton kot, à scroller, avec l’impression que tout le monde gère mieux sa vie que toi. On ne cessera de le répéter : les réseaux sociaux ne sont pas la vraie vie. Malgré tout, se confronter chaque jour à des contenus de personnes de son âge qui semblent être 17 354 fois plus heureuses, épanouies, confiantes, intelligentes ou aisées que soi… eh bien, ça finit par peser. Ce phénomène entraîne un cercle vicieux de dissatisfaction personnelle, où l’on compare son quotidien banal à une version idéalisée de la vie des autres. Résultat ? Une baisse de l’estime de soi, un sentiment d’infériorité, voire des signes de dépression et d’anxiété. D’ailleurs, plusieurs études ont démontré un lien direct entre ces comparaisons sociales constantes et une détérioration du bien-être mental et de la satisfaction dans la vie.

3/ Le délaissement des responsabilités

Le scrolling sans fin n’impacte pas uniquement notre bien-être mental, il affecte aussi notre productivité. Une étude publiée dans Computer and Behavior Reports en avril 2024 suggère que les employés qui doomscrollent au travail deviennent moins engagés dans leurs tâches professionnelles. Ce phénomène s’explique par une baisse de la concentration, mais aussi par le fait que les réseaux sociaux activent des circuits de récompense instantanée qui rendent le travail moins motivant en comparaison. Nul besoin de préciser que dans un cadre scolaire ou académique, ce phénomène est encore plus marquant. 

4/ Un impact négatif sur le sommeil

Le scrolling sans fin, surtout avant le coucher, dérègle notre horloge biologique et perturbe notre sommeil. En effet, la lumière bleue des écrans inhibe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, tandis que l’excitation cognitive provoquée par des vidéos rapides empêche notre cerveau de se détendre naturellement. Résultat ? On se dit « Juste une dernière vidéo », puis une heure s’est écoulée. Et après, tu galères à te lever le matin pour aller en cours

À long terme, cette habitude peut entraîner de l’insomnie et une baisse des performances cognitives. Bref, pour faire court : PAS DE TÉLÉPHONE AVANT DE DORMIR.Pour beaucoup d’entre nous, les réseaux sociaux sont devenus un véritable trou noir, absorbant notre motivation, notre temps et même notre vie sociale. Et pourtant, nous continuons à scroller, souvent sans même en prendre conscience. C’est pourquoi il est essentiel de reprendre le contrôle : sois plus attentif à ton usage des réseaux et mets en place les bonnes stratégies pour rester maître de ton temps. D’ailleurs, pourquoi ne pas rejoindre des activités étudiantes sur ton campus plutôt que de passer des heures sur ton téléphone ? N’hésite pas à nous suivre sur Instagram pour plus de conseils self-care !

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