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L’hyperphagie c’est quoi ? repérer les premiers symptômes

Engloutir un paquet de chips sans vraiment t’en rendre compte ? Dévorer un pot de glace sans pouvoir t’arrêter… ? Tu perds toute maîtrise, tout contrôle de toi-même ?… Et tu ne te dis plus qu’une seule chose : je dois le finir… L’hyperphagie, ce trouble alimentaire qui touche de plus en plus de jeunes adultes, est souvent causée par le stress des études, des examens et des soucis personnels. On t’explique comment repérer les premiers symptômes de ce phénomène qui peut se cacher dans ton quotidien étudiant sans que tu t’en rendes vraiment compte.

Voici 5 conseils pour prendre soin de ta santé mentale durant tes études.

1/ C’est quoi l’hyperphagie ?

L’hyperphagie, ce n’est pas juste avoir un petit creux entre deux cours. C’est un trouble alimentaire caractérisé par des épisodes de suralimentation, où une personne mange une quantité excessive de nourriture en peu de temps, souvent sans avoir réellement faim. Le but ? Se remplir. On parle de “perte de contrôle” sur la quantité mangée. Bien que ce phénomène puisse sembler anodin pour un étudiant, quand il devient récurrent, il peut avoir des répercussions sur son parcours académique universitaire, sa santé physique et mentale.

2/ Un stress trop intense, l’une des causes principales

L’anxiété, on la ressent tous à un moment ou l’autre. Mais comment la gérer ? 

Tu vois, entre les longues soirées de révision, les examens qui approchent, et parfois la pression sociale, la peur de l’échec, la tristesse, ton corps et ton esprit peuvent être soumis à un stress intense. Et c’est souvent dans ces moments-là que le réflexe de “se consoler” avec de la nourriture surgit. En fait, des études montrent que 60 % des étudiants en supérieur  ressentent une pression psychologique élevée durant leur parcours universitaire, ce qui peut entraîner des comportements alimentaires irréguliers, comme l’hyperphagie (source : Journal of Nutrition Education and Behavior).

3/ Les premiers symptômes de l’hyperphagie à repérer

Alors, comment savoir si tu commences à entrer dans ce cercle vicieux ? Plusieurs signes peuvent alerter :

  • Manger de manière incontrôlable : tu as l’impression de manger sans pouvoir t’arrêter, même si tu n’as pas vraiment faim. Ton but est de finir, tant qu’il en reste.
  • Manger en secret : tu t’isoles dans ta chambre étudiante ou à la cafet du campus pour manger en cachette. Tu commences à avoir honte du regard des gens.
  • Sentiment de culpabilité : seul dans ton kot après avoir englouti un paquet de cookies, tu te sens mal, mais tu recommences quand même un peu plus tard, c’est plus fort que toi…
  • Manger pour “gérer” ses émotions : stress, anxiété, frustration… la nourriture devient une sorte de réconfort.

4/ L’impact de l’hyperphagie sur ton quotidien étudiant

L’hyperphagie n’est pas qu’une question de calories en plus. Si ça devient une habitude, tu risques de te retrouver à gérer des kilos en trop, mais aussi une baisse de ton énergie pendant tes cours ou tes révisions. La fatigue mentale, les troubles de concentration et même les problèmes de santé liés au métabolisme, comme l’augmentation du taux de sucre dans le sang, peuvent impacter ta réussite universitaire et ton bien-être.

5/ Que faire pour y remédier ?

Rassure-toi, l’hyperphagie n’est pas une fatalité. Si tu repères ces symptômes chez toi, il est important de te pencher sérieusement sur le problème. Parler avec un psychologue spécialisé dans les troubles alimentaires peut être un premier pas. D’autre part, adopter des habitudes alimentaires plus saines, pratiquer des techniques de relaxation pour gérer ton stress, ou même rejoindre un groupe de soutien peut t’aider à sortir de cette spirale.

6 C’est mieux que rien

Si tu te retrouves à grignoter encore et encore, essaie d’opter pour des encas sains et nourrissants : fruits, noix, yaourt… Moins tentant que des chips ou des bonbons, mais bien plus efficace pour ton énergie pendant tes sessions de révision.

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